Le Conseiller communal Jacopo Moccia dénonce : des vestiges de l’ancien Hôpital militaire d’Ixelles sont à l’abandon sur le trottoir de la rue Mathieu depuis des années !

Ci-dessous l’article de la Dernière Heure du 24/09/2010.


« Deux frontons du XIXe à l’abandon

Depuis deux ans, des blocs de pierre jonchent le sol d’un petit parc à côté des bâtiments de la police fédérale

POLÉMIQUE Pour les riverains ixellois, le jardinet au coin de la rue Mathieu et avenue Hergé, c’est un véritable spectacle de désolation. Palettes et matelas pourris, canettes écrasées, déjections canines et immondices en tout genre entourent deux frontons jonchant le sol datant du XIXe siècle.

Un des deux blocs, en demi-lune, s’accompagne d’un autre, gravé de sa date de construction, 1885. Pour les amoureux d’architecture, laisser à l’abandon ces blocs de pierre bleue imposants, mais surtout uniques, c’est un gâchis total.

Plus qu’une gêne à la circulation (une petite zone de recul permet qu’ils ne débordent pas sur le trottoir), l’état de ces blocs et le peu d’empressement de la commune pour les déplacer déplaît aux riverains.

“Cela fait près de deux ans que ces blocs, provenant de l’ancienne caserne militaire, sont abandonnés là… Tout le monde dans la rue aimerait les voir ailleurs. J’ai interpellé la commune il y a un an, mais rien n’a bougé du côté de l’entrepreneur et de l’échevine de l’Urbanisme, Nathalie Gilson (MR)”, déplore Jacopo Moccia (Écolo), conseiller communal et Ixellois pur jus.

Le petit parc, de ce fait, s’en trouve “tout simplement misérable”, selon lui. “Ces grandes pierres bleues pourraient être restaurées et orner des parcs où d’autres bâtiments publics…”, ajoute-t-il.

Lors du premier conseil communal de la rentrée, le 16 septembre dernier, l’échevine de l’Urbanisme, Nathalie Gilson, interpellée, se devait de répondre…

“Le fronton daté sera installé à l’hôpital militaire de Neder-over-Hembeek, tandis que l’autre trouvera sa place dans un emplacement spécifique au parc Albert, et ce, dans les plus brefs délais…”, a-t-elle rétorqué. Et Jacopo Moccia de pointer “l’ironie qui entoure le sort de ces frontons, qui sont illégalement déposés là, juste en face du bâtiment de la police fédérale. Les règles d’urbanisme de base obligent à les enlever”, conclut-il. Il espère que dans deux, trois mois, l’affaire sera réglée…

Florence Scherpereel

Pour les riverains, le jardinet au coin de la rue Mathieu et avenue Hergé offre un spectacle désolant. »